L’ancien président de la transition guinéenne, le général Sékouba Konaté, est revenu sur la période agitée du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), structure militaire ayant dirigé la Guinée après le décès du général Lansana Conté en décembre 2008. Dans un entretien exclusif, accordé à Voxafrica, l’ex-numéro trois du CNDD a dénoncé la gestion chaotique des affaires militaires sous le régime du capitaine Moussa Dadis Camara.
Ancien ministre de la Défense et figure centrale du CNDD, Sékouba Konaté avait pris les rênes du pays après la tentative d’assassinat contre le capitaine Dadis Camara, en décembre 2009. Il avait ensuite conduit la Guinée vers les premières élections démocratiques de 2010, marquant la fin du régime militaire.
Plus de quinze ans après, ses déclarations ravivent le débat sur la gestion du pouvoir par la junte du CNDD et les conséquences de cette période sur la stabilité institutionnelle de la Guinée. Elles interviennent dans un contexte où le pays est de nouveau dirigé par un régime militaire, celui du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), conduit par le général Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir en septembre 2021.
Ces propos de Sékouba Konaté suscitent déjà de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, certains saluant sa franchise, d’autres dénonçant une tentative de se dédouaner des fautes collectives du CNDD.
L’ancien président de la transition guinéenne, le général Sékouba Konaté, est revenu sur la période agitée du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), structure militaire ayant dirigé la Guinée après le décès du général Lansana Conté en décembre 2008. Dans un entretien exclusif, accordé à Voxafrica, l’ex-numéro trois du CNDD a dénoncé la gestion chaotique des affaires militaires sous le régime du capitaine Moussa Dadis Camara.
Ancien ministre de la Défense et figure centrale du CNDD, Sékouba Konaté avait pris les rênes du pays après la tentative d’assassinat contre le capitaine Dadis Camara, en décembre 2009. Il avait ensuite conduit la Guinée vers les premières élections démocratiques de 2010, marquant la fin du régime militaire.
Plus de quinze ans après, ses déclarations ravivent le débat sur la gestion du pouvoir par la junte du CNDD et les conséquences de cette période sur la stabilité institutionnelle de la Guinée. Elles interviennent dans un contexte où le pays est de nouveau dirigé par un régime militaire, celui du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), conduit par le général Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir en septembre 2021.
Ces propos de Sékouba Konaté suscitent déjà de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, certains saluant sa franchise, d’autres dénonçant une tentative de se dédouaner des fautes collectives du CNDD.
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