À la suite de l’annonce, par décret du président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya, de la tenue de l’élection présidentielle le dimanche 28 décembre 2025, l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits Humains (OGDH) a invité les autorités à garantir un scrutin inclusif. Elle demande notamment de permettre le retour des leaders politiques en exil afin qu’ils puissent participer au processus électoral.
Le président de l’OGDH, Maître Amadou DS Bah, a été interpellé sur la question ce dimanche 28 septembre 2025, lors d’une conférence de presse co-animée avec la Fédération Internationale pour les Droits Humains (FIDH) et l’Association des Victimes, Parents et Amis du 28 septembre 2009 (AVIPA). « Le référendum a eu lieu, le OUI a remporté. C’est passé. Maintenant, pour les élections présidentielles, il faut que tout le monde participe, sans exclusion, afin que la compétition soit stimulante. Parce que si une seule, deux, trois ou quatre personnes seulement sont en lice, ce n’est pas normal. Tout le monde doit être autorisé à revenir et à se présenter, pour celui qui veut briguer la magistrature suprême de la Guinée, dans la paix et la quiétude », a déclaré Maître Amadou DS Bah en langue locale Pular.

Il convient de rappeler que l’annonce de la date de l’élection présidentielle par le chef de l’État intervient quelques heures après la validation des résultats provisoires du référendum constitutionnel du 21 septembre, suivie de la promulgation de la nouvelle Constitution et de l’adoption du nouveau Code électoral par le Conseil National de la Transition (CNT).
Regard Guinée
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