La société Hamana S.A, par la voix de son président-directeur général Mohamed Kourouma, a exprimé ce mardi 1er juillet 2025 sa satisfaction quant à l’évolution des activités du Port autonome de Conakry, notamment l’élimination des frais de surestaries.
Devant les journalistes, l’opérateur économique s’est exprimé sur les retombées positives de cette décision sur l’économie nationale et le quotidien des Guinéens. « À l’avènement du CNRD aux affaires de notre pays, le président, par un décret, a signifié au port de travailler 24/24 et 7j/7. Cette libération a entraîné l’accroissement des activités », a déclaré Mohamed Kourouma. Il a souligné que cette dynamique a permis d’alléger considérablement les charges liées aux surestaries, aussi bien pour les navires en vrac que pour les conteneurs, au bénéfice des commerçants et de la population.
Poursuivant son propos, il a précisé : « Les surestaries ont disparu du côté étatique, sauf du retard accusé par l’importateur pour faute de trésorerie ou autre. Les opérateurs économiques, les transporteurs et la population ont tiré profit de cette situation ».
Mohamed Kourouma a notamment pris l’exemple du riz pour illustrer l’impact concret sur le marché local : « Le sac de riz de 50 kg qui se vendait entre 320.000 et 330.000 francs guinéens en gros, aujourd’hui il se vend entre 240.000 et 250.000 francs guinéens. Cette baisse notable s’explique par plusieurs facteurs, dont la baisse du taux du dollar sur le marché parallèle, passé de 9.450 à 9.100 francs guinéens, mais aussi et surtout par l’élimination des frais de surestaries qui pesaient lourdement sur les opérateurs économiques ».
Il a également souligné le retour progressif des commerçants guinéens qui préféraient autrefois débarquer leurs marchandises dans des pays voisins. « C’est une première en Guinée qu’on constate une telle baisse sur le prix du sac de 50 kg de riz. Cela encourage les opérateurs économiques à revenir décharger leurs marchandises au Port de Conakry ».
Le PDG de Hamana S.A en appel les autorités à renforcer cette dynamique en relançant la ligne ferroviaire Conakry-Kankan, ce qui faciliterait selon lui le commerce entre la Guinée, le Mali et d’autres pays frontaliers.
Fatimatou Diallo pour regardguinee.org