L’Office National de Contrôle de Qualité (ONCQ) a récemment saisi une grande quantité de riz impropre à la consommation dans une ferme située à Bentourayah, dans la commune urbaine de Manéah. C’est sont plus de 10 000 sacs de riz pourri ont été découverts dans deux entrepôts grâce. Cette découverte a été possible grâce à la vigilance des agents de l’ONCQ, qui ont réussi à démanteler un réseau impliqué dans le trafic de riz reconditionné.
Selon le directeur général de l’ONCQ, cette opération a été rendue possible grâce aux instructions fermes données aux agents, qui ont été alertés par des informations sur la réorientation de sacs de riz destinés à la consommation animale vers le marché pour la consommation humaine. Une fois la découverte faite, des mesures ont été prises pour sécuriser le site et entamer des actions judiciaires. « Aucun sac ne sortira de cette ferme parce que ce n’est pas du tout consommable », a assuré Mohamed Kadiatou Sylla.
Face à ce grave problème de santé publique, le secrétaire général du Ministère du Commerce, de l’Industrie et des PME, Mamadou Saliou Diaby, s’est rendu sur les lieux. Il a été particulièrement choqué par l’ampleur de la fraude : « Plus de 500 tonnes de riz pourri reconditionné et mis sur le marché sous le label des différentes marques que nous avons, ça constitue un crime. »
La présence du substitut du procureur, Mohamed Aly Condé, sur les lieux a marqué l’ouverture d’une enquête judiciaire contre les auteurs de ce crime, qualifié d’empoisonnement de la population. Il affirme que « la loi sera appliquée dans toute sa rigueur ».
Par ailleurs, le directeur général de l’ONCQ a sollicité l’accompagnement des autorités en termes de logistique pour permettre à l’office de mieux assurer sa mission.