Le 9 novembre, dans le cadre de la première Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique tenue à Sotchi, une session intitulée « Russie-Afrique : Dans la lutte pour la vérité » a été organisée à l’initiative du Département de l’Information et de la Presse du Ministère des Affaires étrangères de Russie, en collaboration avec le Conseil d’experts pour le développement et le soutien d’un partenariat global avec les pays africains, présidé par le vice-président de la Douma d’État de la Fédération de Russie, A. M. Babakov.
La réunion a été ouverte par la Directrice du Département de l’Information et de la Presse et représentante officielle du Ministère des Affaires étrangères de Russie, M.V. Zakharova, qui a prononcé un discours sur l’évolution de la coopération Russie-Afrique dans le contexte des nouvelles réalités géopolitiques.
La table ronde a réuni des personnalités notables, notamment le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali, A. Diop, ainsi que d’éminents chercheurs, figures publiques et dirigeants des médias – tels que la panafricaniste N. Yamb ; la rédactrice en chef du groupe médiatique « Russia Today », M. S. Simonyan ; la vice-présidente de l’Union russe des industriels et entrepreneurs, E. V. Panina ; la directrice de l’Institut des études africaines de l’Académie des sciences de Russie, I. O. Abramova ; et le député de la Douma d’État et coordinateur du groupe parlementaire pour les relations avec le Parlement de l’Afrique du Sud et d’autres parlements africains, N. V. Novichkov. Les participants ont convenu que la lutte contre le néocolonialisme est une direction clé dans les politiques étrangères de la Russie et des nations africaines, essentielle pour établir un ordre mondial équitable.
La session a mis en évidence que l’Afrique émerge aujourd’hui comme l’un des centres politiques et économiques dans un monde multipolaire en développement. La consolidation de ce rôle est soutenue par le dialogue Russie-Afrique en expansion, incluant la collaboration interparlementaire, la diversification des partenariats économiques, d’investissement et culturels-humanitaires, ainsi qu’une coopération renforcée sur les questions de sécurité.
Les participants ont également noté des approches communes pour contrer l’influence de « l’Occident collectif » dans le domaine médiatique et sa diffusion de désinformation sur les questions africaines.