Contrairement à d’autres voix critiques, ces organisations, qui représentent les jeunes et les femmes de la sphère politique guinéenne, ont décidé de soutenir fortement l’avant-projet de la nouvelle constitution. Yatigna Mansaré, coordinateur national du FONAJEP, a félicité les efforts du CNT, citant en exemple l’intégration de préoccupations majeures comme l’âge minimum pour se porter candidat à la présidence et aux élections locales.
« Nous félicitons le CNT d’avoir pris en compte des préoccupations majeures, telles que l’âge minimum pour la candidature à la présidence de la République, ramené à 35 ans, et celui des élections législatives et locales, fixé à 21 ans. De plus, le maintien du principe de parité est une victoire significative pour la promotion des droits des femmes. »
Bien que l’approbation de l’avant-projet soit largement soutenue, les intervenants ont émis plusieurs recommandations. Ils soulignent l’importance de garantir une véritable inclusion des genres, avec un accès équitable à l’éducation, à l’emploi et à la participation politique. De plus, ils insistent sur la nécessité d’introduire des mesures strictes contre les violences faites aux femmes et aux jeunes. Ils appellent à un dialogue national inclusif qui tienne compte de chaque voix, affirmant que l’avenir de la Guinée repose sur la participation active de toutes les couches de la société. Les recommandations visent non seulement à améliorer l’avant-projet, mais aussi à construire une Guinée plus égalitaire et juste pour tous.
« Nous avons œuvré, dans un esprit de dialogue et de respect des droits fondamentaux, pour que nos propositions soient entendues. »
Ces organisations souhaitent que leurs recommandations soient dans une dynamique de transition apaisée, où chaque citoyen guinéen, quel que soit son statut, pourra participer pleinement à la construction d’un avenir harmonieux et inclusif pour la nation.